Dans la pénombre [Libre]

Calme, calme, les soirées dans la pension médicale... Calme? Oui, si on ne comptait pas les bruits de pas précipités derrière les portes, les hurlements agonisants de certains patients, les hurlements de joies des autres... Ca c'est sûr, si il y avait bien quelqu'un de calme ici, c'était Yuki. La jeune fille était assise sur son lit à draps blancs, genoux coulés sur sa poitrine.

Elle songeait. Pas le moins du monde fatiguée, elle songeait juste. Sa songerie semblait si profonde qu'elle n'entendait le brouhaha du campus seulement comme un bruit de fond, peut-être par habitude, d'ailleurs. La fillette ne leva pas la tête, lorsque des pas s'arrêtèrent devant sa porte. Après tout, pourquoi faire? Elle n'avait qu'à attendre tranquillement sa mort...

On pouvait dire que les médecins n'étaient pas très discrets, à parler ouvertement des cas de leurs patients, et de fixé un diagnostique devant eux, leur annonçant sans scrupule leur mort prochaine. Pour Yuki, c'était encore quelques mois... On aurait pas dit, mais au moment même, une toride douleur lui poignardait la poitrine, raison de son positionnement douteux.

La fillette ferma les yeux, et entendit les bruit de pas qui partaient dans la direction opposée. Pourquoi y prêtait-elle attention? Après tout, ce n'est pas comme si elle esperait que quelqu'un vienne l'aider... Ou la consoler. Quoique... Non. Non, non, et encore non. Yuki avait enfermer ce genre de sentiment faiblard derrière une porte garder par le chien à trois tête de son esprit et de son imagination.

Son espoir lui-même était enfermer derrière cette lourde porte, enchaînée au sol de son déséspoir. Ses rêves, son animosité, sa joie... Tous ça s'était retrouvés enfermé, et oublié, et pour longtemps encore. Yuki ouvrit légerement les paupières, et se rdressa tant bien que mal. Elle aimait bien la nuit... C'était le seul moment où elle pouvait regarder l'exterieur, le seul moment où son esprit pouvait s'évader d'un corps dépourvu de sentiments et d'espoir.

La fillette se leva de son lit, une main serrée contre sa poitrine, et l'autre l'aidant à s'appuyer contre le mur voisin. Elle avança à petits pas vers le fenêtre, pour pousser légerement les rideaux. Son coeur lui fesait mal... Elle ferma douloureusement les yeux, et s'assis devant le rebord de la fenêtre, jettant un coup d'oeil dehors. Une chouette, sur l'arbre juste en face de la vitre, hululait doucement, comme pour bercer la jeune fille.

Yuki plissa les yeux, et repris sa position innitiale. Lançant un regard circulaire dans la chambre, elle trouva immédiatement ce qu'elle cherchait: le lavabo. Ses yeux, à force de fréquanter l'obscurité, s'étaient entrainés à voir à l'interieur, de telle façon que Yuki pouvait aussi bien voir de nuit comme de jour. La jeune fille se dirigea à grandes foulées vers le lavabo, et posa ses deux mains sur les rebord opposés de l'objet.

Sa peau était encore plus pâle qu'avant, et la douleur lui entaillant la poitrine commençait à remonter jusqu'à sa gorge. Cela se produisait de plus en plus souvent, en ce moment... Yuki se pencha un peu plus, pour tousser violement, jusqu'à cracher du liquide rougeâtre, immédiatement reconnaissable à sa couleur: du sang. La jeune patiente, une fois sa crise terminée, s'effondra, et en s'appuyant contre le mur, repris ses doux songes...

Messages : 42 Réputation : 3 Date d'inscription : 01/05/2009

La lune avait prit le relais en ce début de soirée, et alors que certains employés de l'hôpital s'apprétaient à rentrer chez eux, Oliver lui était en train de trainer dans les couloirs puisqu'il était de garde cette nuit-là. Comme à son habitude lorsque aucun médecin n'avait besoin de ses services, le jeune infirmier parcourait l'ensemble de l'établissement, entrant de temps à autre dans une chambre pour s'encquérir de l'état de santé des occupants, presque tous déjà condamnés, et leur parler un peu afin de leur changer les idées. Cela était son quotidien, il s'était attaché à un bon nombre de résidents avec il discutait et plaisantait souvent car malgré leur état, certains ne prenaient pas leur fin prochaine comme une fatalité et attendaient patiemment leur dernière heure en profitant de chaque instants qu'ils leur restaient.

Une fois au détour de la cafétaria, Oliver entra et commanda un café avant de s'installer à une des tables afin de se poser quelques instants puis de reprendre sa ronde un peu plus tard. Il esperait que son bipeur sonnerait, que l'un des médecins ferait appel à lui afin qu'il puisse accomplir une chose utile autre que de marcher sans cesse, mais cela semblait être peine perdue. Son appareil restait desepérément silencieux, posé sur la table, aussi inutile que le jeune homme en ce moment même. Etrangement, et malgré le fait que les patients qui étaient amenés ici étaient des cas quasi-desepérés, le jeune Américain appréciait ce climat de travail et surtout, il était impressioné par le mental des occupants de ce lieu prenant pour beaucoup l'inéluctabilité de la mort avec philosophie plutôt qu'avec peur et tristesse. Bien entendu, il avait vu des gens auxquels ils s'étaient attachés partir, mais cela était une des tristes facettes de son métier et à chaque fois, les personnes s'étant éteintes semblaient sereines, comme si leurs dernières heures les aveient comblées. Tout en portant sa tasse, Oliver manqua de s'étrangler quand il entendit enfin le petite appareil sonner, toussant et recrachant le café qu'il avait en bouche afin de se ruer sur le bipeur avant de se rendre compte que ce n'était que l'alerte indiquant que les piles étaient presque vidées. Ce n'était après tout qu'une déception de plus.

L'infirmier jeta son gobelet dans la poubelle avant de reprendre son tour dans les longs et blancs couloirs, croisant de temps à autres un superieur ou un collègue de travail qu'il saluait. Au détour d'un des pavillons réservés aux malades cardiaques atteint d'autres symptomes, il toqua doucement à chaque porte avant d'entrer afin de voir si les personnes s'y trouvant dormait ou se renseigner sur leurs besoin. alors que certains somnolaient, d'autre regardaient la télévision mais l'une des chambres, plongée totalement dans l'obsurité si l'on exceptait les rayons de la lune, n'abritait aucun patient dans son lit. Une fois à l'intérieur, Oliver vit avec effroi qu'une jeune fille était adossée au mur non loin et semblait dans un piteux état. Un rapide examen des lieux lui permit de voir le sang contenu dans le lavabo, et en s'emparant de la fiche de renseignement présente au pied du lit, il put voir les divers sympromes dont souffraient la gamine. Elle souffrait de photosensibilité ainsi que de quelques soucis cardiaques assez sérieux. L'infirmier la porta afin de la mettre dans son lit et se rua à l'exterieur afin de demander aux premieres personnes qui passaient d'appeller le docteur chargé de ce secteur.

-Vite appellez le médecin, cette gamine ne va pas bien !

Une fois de retour dans la pièce, il regarda la listes des médicaments préscrits et ceux qui étaient dangereux pour la santé de l'enfant avant de la perfusé afin de calmer la crise, du moins jusqu'à ce que son chef arrive et ne prenne les mesures qui s'imposaient. Cherchant à la rassurer, il passa la main sur le front de la petite et s'adressa à elle.

-Tout va bien se passer, le médecin arrive de suite.

-Poupadadouuu ~

Tel fut les paroles que prononça Lys en rentrant dans sa chambre. Après une opération, à cause d'une petite tentative de meurtre, tout va bien... Elle posa sa veste sur son porte-manteau et caressa Yang. Elle prit un verre de jus d'orange et le sirota bien tranquillement. Bon, faut pas exagérer. Elle écoutait en même temps un peu de musique pour passer le temps, et en repensant à la journée d'aujoud'hui, qui en était une mauvaise. Minuit. Elle décida d'aller se coucher, mais finissa par sortir sa GameBoy pour jouer à Métroïd. Biiiiip... Oh non. Non, pas quand on est en train de battre le record mondial...

-C'est pas vrai ! C'est encore une vieille qui a besoin d'anti-rides sinon elle casse tout ?! (Véridique)

Lys se leva tranquillement etfeuilleta une fiche jusqu'a arriver à celui de la patiente. Yuki Hasuko. Les autres crétins de son service ne lui donnait que quelques mois. Mais la jeune femme lui donnait au moins un 1 an. Pourquoi ? Car la photosensibilitée n'est pas mortelle de suite. Les patients en meurent souvent lorsque la peau se déchire complètement. Ce qui, elle l'espèrait, n'est pas encore arrivé. Elle regarda l'heure ; 00:45. On l'avait apellée à 40...Pour l'arrivée de cette personne, on compte cinq minutes. Donc encore 10 minutes où elle mourra...Au choix. Elle s'approcha du comptoir à médicaments et en sortit une seringue qu'elle remplissa de d'un étrange liquide orange. La senteur était sucrée mais le goût devait être acide...

-Bouh !

Tel fut le cris que poussa la jeune femme en arrivant dans la chambre. Déjà, le décor était planté. Sang partout, lavabo ouvert et enfin la patiente très souffrante sur le lit. Elle soupira et sortit tranquillement sa seringue et un patch. Elle posa sur l'épaule et la piqua avec la seringue qui deversa la liquide dans ses veines. Elle regarda l'infirmier en face d'elle et plissa les yeux. Si elle était morte, il n'aurait rien fait. Quel bande de petits crétins, ces infirmiers. Les filles étaient des idiotes et les garçons souvent de vieux pervers...Bref. Elle regarda la jeune fille et soupira. La crise était passée, tout allait bien. Elle loucha sur son dossier et remarqua qu'elle était déjà à la phase 2. La phase trois ? Le premier contact avec la lumière la tuerait si le cap passait. Lys frémissa, puis déclara.

-Du jus d'orange pressés par mes soins. C'est plein de vitamine D, et c'est pas mortel. Enfin, si j'métais gourée j'risquais de vous tuer. Quand à vous, la morphine, ça existe ! C'est paq réservé aux drogués, pour dire !

Elle fusilla du regard le jeune homme.

[Désolay, c'est tombé à la fin]

Alors que Yuki était toujours adossés au mur blanc, perdue dans ses pensées, quelqu'un entra dans sa chambre. Un peu surprise par cette brusque arrivée, la jeune fille tourna légerement la tête vers la silhouette à l'entrée. La lumière l'aveuglait... Elle gémit légerement et se protègea les yeux de son bras. Apparement, celui qui était entré avait immédiatement compris la situation, car il accouru vers elle, et l'emmena jusqu'à son lit.

La fillette n'eut même pas le temps de protester... Elle compris en un instant la cause de tout ce raffut. Apparement, cet infirmier avait fait une conclusion trop attive, en voyant le sang dans le lavabo. Yuki se laissa faire, et n'osa pas dire que ça crise était terminée depuis longtemps... Elle se contenta de fermer les yeux, et d'essayer de retrouver son chemin dans ce labyrinthe de pensées.

-Vite appellez le médecin, cette gamine ne va pas bien !

*Tous les patients ici ne vont pas bien, abruti!*

C'est ce que faillit répliquer Yuki, si une douleur ne l'avait pas clouer contre se lit au même moment. Deux fois dans la même nuit? Pas possible... Elle entre-ouvrit les yeux, juste pour voir l'infirmier poser une main sur son frond en l'encourageant chaleureusement... Elle en avait assez entendu, des paroles traitres et menteuses. La fillette se serrait bien retournée, mais là encore, une violante douleur lui transperça la poitrine.

Alors que Yuki était à moitié en train d'agoniser, une jeune femme entra un poussant un hurlement qui, entre paranthèses, faillit faire peur à la fillette. Elle leva les yeux au ciel, en se demandant bien comment le directeur de cet établissement faisait pour embocher ses médecins...

*On est pas sortit de l'auberge, avec ces clowns...*

La jeune fille ne pu que pousser un petit gémissement en voyant la docteuresse sortir une grosse seringue remplis de liquide douteux. Yuki fit des yeux ronds en se demandant bien ce qu'elle allait faire avec... La question ne se posait pas. La femme s'approcha et planta sans ménagement l'objet dans l'épaule de la fillette. Celle-ci détourna le regard. Une fois la seringue retirée, la docteuresse loucha sur ce qui semblait être son dossier.

-Du jus d'orange pressés par mes soins. C'est plein de vitamine D, et c'est pas mortel. Enfin, si j'métais gourée j'risquais de vous tuer. Quand à vous, la morphine, ça existe ! C'est paq réservé aux drogués, pour dire !

Yuki devait faisait sûrement une drôle de tête, en entandant ces paroles... Elle détourna de nouveau le regard, pour ne pas lancer une remarque méchante. Après tout, pourquoi l'aidaient-ils, alors qu'elle mourerait très certainement? Décidément, Yuki ne comprendrait jamais les médecins. La fillette se redressa un peu sur son lit, pour lancer un regard par la fenêtre. La chouette était partit, et tout était calme...

La jeune fille dirigea son regard consécutivement de la docteresse à l'infirmier, et hausa les sourcils discrètement, tout en se réallongeant. C'est vrai, elle allait un peu mieux, mais depuis quand donnait-on du jus d'orange pressé à un malade d'une malformation cardiaque?! Là... Yuki n'était pas prête de les comprendre, ces médecins...

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Oliver ne s'étant jamais occupé de cette jeune fille auparavant, il ignorait totalement que la crise de la gamine était passée et qu'elle avait juste besoin d'un peu de repos et d'un simple médicament approprié. Il fallait dire aussi que les apparences laissaient vraiment croire qu'elle était dans un très sale état, état dans lequel elle était peut-etre au final. Toujours la main sur le front de la patiente, l'infirmier restait là, attendant l'arrivée du médecin qui prendrait les mesures nécessaires. Après tout les infirmiers ne pouvaient rien faire de plus que donner certains produits qu'ils sont habilités à faire et constater s'il y a arrangement de l'état ou non. En regardant alternativement la patiente et le lavabo, le jeune homme pensa que son état devait être assez grave, mais qu'est-ce qui l'avait réellement conduit à ce pavillon, sa photosensibilité ou son problème cardiaque ? Soudainement, un cri semblable à un "bouh" vint briser le silence qui s'installait dans la chambre, le docteur était enfin arrivé, et le jeune Américain reconnu de suite de qui il s'agissait, et il savait que, quoiqu'il arrive il en prendrait pour son grade.

Le docteur Heartflye était un excellent médecin, mais avait la particularité d'être dure et assez "spéciale", ce qui n'entravait en rien ces grandes qualités en médecine appliquée. Bien qu'elle soit particulièrement sévère, Oliver n'y faisait pas plus attention que ça, il se contentait de faire ce qu'elle lui demandait les quelques fois où il se trouvait sous ses ordres, puis passait outre une fois ce moment terminé. La dernière arrivée regarda tout autour d'elle et vit à son tour le lavabo recouvert de sang et la patiente muette et immobile, alitée, avant de soupirer et d'appliquer une compresse sur l'épaule de la gamine et de la piquer avec une seringue contenant un liquide orangée qui allait lentement se déversé dans les veines de la malade. Le docteur Heartflye leva ensuite la tête avant de fixer Oliver, les yeux plissés, et ce dernier sentait la critique arriver, déjà qu'elle ne devait pas avoir une opinion très haute de lui et des autres infirmiers. Elle dit ensuite que le produit injecté dans le corps de la petite fille était du jus d'orange pressé par elle-même, affirmant que cela contenait de la vitamine D et n'était pas mortel pour un malade. Elle ajouta également qu si elle s'était trompée, la patiente serait morte, avant de revenir à l'infirmier et de l'agresser en appuyant sur le fait que la morphine existait et que ça n'était pas qu'un produit reservé aux droguées, tout en regardant très durement l'employé.

Il resta comme à son habitude, très calme face aux remarques de sa supèrieure, avant de lui montrer une poche accrochée un peu plus loin dont le produit était déjà en train de s'écouler, goutte après goutte, dans le corps de la patiente.

-Ne vous inquietez pas autant, je lui ai bien injecté un anti-douleur avant que vous n'arriviez, je n'allais pas la laisser agonisé ainsi très longtemps.

Parlant très calmement, Oliver regarda ensuite la personne allongée qui se leva un peu pour regarder par la fenêtre avant de tourner son regard vers l'infirmier et la doctoresse avant de s'allongé de nouveau, pour se reposer cette fois-ci apparament. Tournant la tête vers Lys, le jeune homme lui adressa la parole.

-Avez-vous encore besoin de moi ou dois-je disposer et m'occuper d'autres patients ? Je suis de garde cette nuit.

Lys regarda l'anti-douleur et ne trouva rien à dire. Puis, elle regarda le lavabo. Quelque chose l'avait fait tiquer... Sinon elle n'aurait pas donné de jus d'orange à cette patiente. Elle s'approcha du lavabo et fronça les sourcils, exaspérée. Ah lala... Du sang séché. Visiblement, la crise devait être terminée depuis au moins une grosse demi-heure. Elle ne dit rien, et regarda dans les yeux la patiente qui semblait comprendre. En fait, le p'tit Kurk avait dût être trop émotif et aller de suite dans le mauvais choix... Il avait encore des choses à apprendre avant de devenir un as....

"Visiblement, vous n'arrivez pas à constater qu'une crise est terminée. Quand à vous, ça s'rait sympa de lui gueuler dans les oreilles de temps en temps. Il en a bien besoin..."

Lys regarda la poche de perf' et soupira. Encore des médicaments gâchés, et vu le budget qu'ils avaient, le directeur allait l'engueuler sérieusement. La jeune femme sortit une Pomme de sa poche et croqua dedans, comme ça. Elle respira un moment et soupira. Non, elle n'avait pas besoin d'aide, mais si elle pouvait gagner ne serait-ce que dix minutes pour jouer à Métroïd...Alors oui, il y avait du boulot.

"Alors... Il y a trois perfusions d'insuline à faire aux p'tits vieux d'à côté, donner les médocs de cinq patients à l'étage 2. Quand à la dernière chambre, je vous interdis formellement d'y entrer. En attendant, j'vais surveiller la p'tite. Et pis battre mon record, aussi."

Sur ses mots, elle sortit sa GameBoy et continua à jouer en s'asseyant sur une chaise simple et douce. Au moins, ça c'était agrébale.

[Désolay, c'court]

[Je pourrais pas vous répondre pendant une semaine, à cause de mon voyage scolaire, donc ne m'attendez pas, rp entre vous deux et faite mine que Yuki se soit endormie, désolée pour le dérangement ^^"]